La pénurie de main-d’œuvre au Québec, c’est un peu comme dire qu’il n’y a plus de sirop d’érable dans les érablières : ça fait peur, ça fait vendre des gros titres… mais en réalité, le baril est encore là, faut juste piger dans la réserve. Dans le Grand Montréal, le taux de chômage grimpe, les jeunes travailleurs veulent plus de flexibilité qu’une poutine à emporter, et Ottawa coupe l’arrivée des travailleurs étrangers comme si on pouvait se débrouiller avec un plancher de restaurant sans employés. Alors, vraie pénurie ou simple incapacité chronique des entreprises à s’adapter à une nouvelle réalité ?
Contexte : la fameuse pénurie, une vérité aux multiples facettes
On nous répète depuis des années que le Québec vit une « pénurie historique de main-d’œuvre ». Pourtant, en août 2025, l’agglomération de Montréal affichait un taux de chômage de 6,9 %, en hausse par rapport au mois précédent (Statistique Canada, 2025a). Et si on remonte à 2024, l’Institut du Québec rapportait que le ratio chômeurs-postes vacants atteignait 2,7 dans la métropole, bien au-dessus de la moyenne provinciale (Institut du Québec, 2024). Bref, il y a des chômeurs, il y a des postes vacants… mais on dirait que personne ne se parle.
À cela s’ajoute une tendance paradoxale : entre août 2024 et août 2025, Montréal a créé 38 300 emplois, mais la force de travail a augmenté encore plus vite (+55 300), ce qui a fait grimper le chômage (Statistique Canada, 2025a). Résultat : les employeurs crient à la pénurie, pendant que des travailleurs frappent aux portes sans succès. Qui dit vrai ? Probablement personne.
Le miroir déformant des statistiques
La pénurie, c’est un mot qui fait vendre. Il alimente les manchettes, justifie des programmes politiques, et surtout… permet à certains patrons de se plaindre sans jamais remettre en question leurs méthodes de recrutement.
Parce que soyons clairs : oui, le nombre de postes vacants a baissé de 9 500 au Québec au premier trimestre de 2025 (Statistique Canada, 2025b). Oui, le chômage monte. Et pourtant, on continue de dire qu’il n’y a « personne pour travailler ». Traduction : il n’y a peut-être personne pour travailler à vos conditions.
C’est là qu’une plateforme comme Djob change la donne : elle permet de croiser les besoins des entreprises avec les attentes réelles des candidats. Plutôt que de rester coincé dans une logique de CV papier et d’entrevue poussiéreuse, Djob aide à connecter avec les bons talents, rapidement et là où ils se trouvent. Parce que, spoiler alert : ils existent.
La génération montante et la « nouvelle réalité »
La fameuse « nouvelle génération » est souvent dépeinte comme capricieuse : ils veulent des horaires flexibles, du télétravail, une meilleure qualité de vie. Bref, ils veulent exactement ce que leurs parents rêvaient d’avoir, mais sans oser le demander.
Les jeunes travailleurs d’aujourd’hui ne se définissent plus par « 30 ans dans la même boîte et une montre en or à la retraite ». Ils se définissent par l’équilibre, le sens et l’agilité. Si vous leur offrez un poste payé au salaire minimum avec un horaire coupé en deux, ils vont préférer livrer du bubble tea à vélo. Est-ce une pénurie ? Ou une inadaptation des entreprises à la nouvelle réalité ?
Encore une fois, Djob agit comme catalyseur : en mettant de l’avant les postes flexibles, les employeurs ouverts, et en donnant aux candidats la transparence qu’ils exigent. Parce qu’au fond, ce n’est pas que les travailleurs ne veulent pas travailler… c’est qu’ils ne veulent pas le faire à n’importe quel prix.
Immigration : solution miracle ou sparadrap temporaire ?
Pendant longtemps, la solution politique à la pénurie a été simple : « On va importer des travailleurs étrangers ». Problème : à Montréal, Ottawa a récemment limité les EIMT pour les postes à bas salaire (septembre 2024 à novembre 2025) (Gouvernement du Canada, 2024). En clair : les restaurateurs et hôteliers de la métropole devront apprendre à cuisiner autrement.
En parallèle, Québec a annoncé vouloir réduire de moitié le nombre de travailleurs temporaires à Montréal au cours des quatre prochaines années (Visaverge, 2025). Un peu comme si on disait : « Vous manquez de bras ? Eh bien, tenez bon avec ceux qui restent. »
C’est là que les employeurs doivent se réinventer. Repenser leurs méthodes de recrutement, valoriser les bassins locaux (jeunes, retraités, travailleurs marginalisés), et surtout, arrêter de croire qu’un permis de travail temporaire est une baguette magique. Djob permet justement de diversifier ces bassins, de recruter plus intelligemment et de sortir de la dépendance à une seule solution.
Solutions : adapter son recrutement ou pleurer dans sa caisse enregistreuse
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On arrête de crier au loup et on se met à courir avec lui. Ça veut dire :
- Offrir de la flexibilité (votre horaire 9 à 5 n’est pas gravé dans le roc).
- Repenser la rémunération (un salaire qui suit l’inflation, ça attire un peu plus que des sourires).
- Améliorer l’expérience candidat (parce qu’un processus de trois mois pour un poste d’entrée, c’est non).
Et surtout : utiliser des solutions comme Djob, qui facilitent le maillage entre candidats et entreprises, sans la lourdeur bureaucratique des plateformes traditionnelles. Parce que pendant que certains s’accrochent à leurs méthodes d’hier, d’autres embauchent dès demain.
Conclusion : vraie pénurie ou crise du “sirop d’érable québécois” ?
La pénurie de main-d’œuvre à Montréal existe, oui… mais elle est moins un mur infranchissable qu’une crise du “sirop d’érable québécois” : il est là, il est bon, mais il faut le travailler un peu avant de le servir.
La vraie question, ce n’est pas : « Où sont les travailleurs ? », mais plutôt : « Sommes-nous prêts à les rencontrer là où ils sont, avec leurs attentes, leurs conditions, leur nouvelle réalité ? »
Et la réponse, elle existe déjà : elle tient dans un mot de quatre lettres. Non, pas « HELP ». Plutôt : Djob.
Bibliographie (format APA)
- Gouvernement du Canada. (2024). Programme des travailleurs étrangers temporaires au Québec : restrictions régionales. Repéré à https://www.canada.ca
- Institut du Québec. (2024). Bilan 2024 de l’emploi au Québec. Repéré à https://institutduquebec.ca
- La Presse. (2025, septembre 10). Le réservoir de travailleurs baisse au Québec. Repéré à https://www.lapresse.ca
- Statistique Canada. (2025a, septembre 5). Tableau de l’emploi et chômage régional, août 2025. Repéré à https://www150.statcan.gc.ca
- Statistique Canada. (2025b, juin 17). Nombre de postes vacants au Canada, T1 2025. Repéré à https://www150.statcan.gc.ca
- Visaverge. (2025). Quebec’s 2025 labour shortage and immigration policy. Repéré à https://www.visaverge.com