Comment fidéliser la génération Z sans leur donner un baby-foot (mais presque)

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Vous voulez garder vos jeunes employés? Spoiler : non, ce n’est pas avec une machine à café design et des muffins sans gluten. La génération Z, celle née entre 1997 et 2012, veut une chose simple : un emploi qui a du sens, du respect et un horaire qui ne ressemble pas à un Rubik’s Cube désespéré.

Et pour les TPE manufacturières québécoises, ça tombe bien : la flexibilité, ça se construit aussi avec des gants et des bottes de sécurité.

La Gen Z : fidèle… mais pas attachée

Les chiffres sont clairs. Le taux de chômage des 15 à 24 ans au Canada a atteint des sommets depuis 2010, hors pandémie (Statistique Canada, 2025). Mais le vrai paradoxe, c’est que ces jeunes travaillent beaucoup, tout en restant… mobiles. Très mobiles. En clair : ils acceptent un emploi aujourd’hui, mais le CV est déjà prêt pour demain.

Une étude Randstad menée auprès de 11 000 talents canadiens montre qu’un jeune sur trois prévoit changer d’emploi dans les 12 prochains mois (Randstad Canada, 2025). Leur ancienneté moyenne? À peine un an. La fidélité, pour eux, c’est un abonnement d’essai.

Flexibilité : le nouveau salaire émotionnel

Vous croyez qu’ils veulent juste des congés? Pas du tout. Ils veulent du contrôle. De la flexibilité dans les horaires, les tâches, et idéalement, dans la façon de respirer pendant un quart de nuit. Pour eux, la flexibilité, c’est la preuve que l’entreprise comprend que la vie ne s’éteint pas quand la sirène d’usine sonne.

Et paradoxalement, ils aiment aussi être au travail — si c’est pour collaborer, apprendre et progresser. Près de 59 % des Gen Z préfèrent le présentiel pour apprendre des collègues (Benefits Canada, 2025). Traduction : ils veulent être là, mais seulement si ça sert à quelque chose.

Les jeunes veulent un emploi qui s’adapte à eux, pas l’inverse. Si votre usine fonctionne encore avec le calendrier Excel de 2003, ils le sentent — et partent avant d’avoir compris où sont les toilettes.

Grandir ou partir : leur devise officieuse

Cette génération a une obsession : évoluer. Pas forcément grimper l’échelle hiérarchique, mais acquérir de vraies compétences. Selon Randstad (2025), 86 % des jeunes travailleurs tiennent compte de leurs objectifs de carrière à long terme avant d’accepter ou de garder un emploi.

Le message est limpide : « Montrez-moi comment je peux grandir ici, ou je vais grandir ailleurs. »
Dans une TPE manufacturière, ça peut sembler complexe, mais non : un simple plan de progression avec des niveaux clairs, des hausses liées à des compétences concrètes, et un peu de reconnaissance visible suffisent à transformer un poste en parcours.

Rémunération : oui, mais pas que

Évidemment, le salaire reste le nerf de la fidélité (et de la guerre). Mais ce qui compte tout autant, c’est la transparence et le respect du temps. Ces jeunes tolèrent mal les « On t’appellera si on a besoin de toi demain matin ». Ils veulent savoir à quoi s’attendre. Quand on leur dit « flexibilité », ils entendent « autonomie », pas « improvisation ».

En résumé, ce qu’ils cherchent, c’est un employeur capable de planifier sans paniquer. Une entreprise qui respecte leurs heures, leurs ambitions et leur vie après le quart.

Et Djob dans tout ça ?

Djob, c’est le bras droit numérique des TPE qui en ont marre de jongler avec les horaires, les remplacements et les crises existentielles du vendredi soir.

L’outil transforme la flexibilité en atout stratégique : horaires modulables, échanges de quarts encadrés, suivi de progression intégré et reconnaissance en temps réel. Chaque quart devient une étape de carrière visible. Chaque employé sait où il va, et chaque RH retrouve le sommeil.

En clair, Djob permet de donner à la génération Z ce qu’elle demande sans brûler le moteur : structure, autonomie et clarté. Vous ne « gardez » pas vos jeunes, vous leur donnez envie de rester.

La vraie morale

La loyauté n’a pas disparu. Elle a simplement changé de contrat.
Flexibilité encadrée + progression mesurable + respect du temps = fidélisation durable.
Ce n’est pas de la magie. C’est de la gestion intelligente.

Et pour ça, Djob est déjà prêt. À vous de jouer.

Références

  • Statistique Canada. (2025). Enquête sur la population active, septembre 2025.
  • Randstad Canada. (2025). Gen Z is ambitious, restless and changing Canada’s labour market.
  • Benefits Canada. (2025). Gen Zers increasingly prefer in-office work for collaboration and mentorship.
  • OCDE. (2024). Employment Outlook 2024 — Canada.

Sébastien Simard

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