Le point de rupture en lien avec la Loi 27 et la santé psychologique
Dans une petite usine de transformation alimentaire en Montérégie, Michel, journalier depuis 8 ans, enchaîne les quarts. Chaque fois qu’un collègue est malade, c’est lui qu’on appelle. Pas de remplaçants, pas de plan B. Jusqu’au jour où Michel lâche prise : « J’suis plus capable ». Burnout, trois semaines d’arrêt, et une équipe encore plus étouffée.
Ce scénario n’est pas une exception dans le secteur manufacturier. Mais depuis le 6 octobre 2025, le contexte légal change radicalement avec l’entrée en vigueur de la Loi 27. Cette loi, qui modernise la santé et la sécurité du travail au Québec, oblige les employeurs à considérer la santé psychologique au même titre que la sécurité physique. Et c’est tout sauf symbolique.
Qu’est-ce que la Loi 27 et pourquoi elle renforce la santé psychologique au travail?
La Loi 27 est le surnom donné à la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, adoptée au Québec en 2021. Elle représente la première grande réforme en santé et sécurité du travail depuis près de 40 ans. L’objectif : adapter les mesures de prévention aux réalités contemporaines du monde du travail.
Jusqu’à récemment, la santé et sécurité du travail (SST) se concentrait essentiellement sur les risques physiques : coupures, chutes, blessures, produits dangereux, etc. La Loi 27 introduit désormais une vision beaucoup plus globale de la santé des travailleurs, intégrant les risques psychosociaux (RPS) comme des facteurs de risques à part entière, dans le but de renforcer la santé psychologique en milieu de travail.
Depuis le 6 octobre 2025, les employeurs de 20 employés et plus doivent :
- Réaliser une analyse des risques qui inclut les RPS comme la surcharge de travail, le stress chronique, le harcèlement, le manque d’autonomie ou encore l’insécurité de l’emploi ;
- Élaborer un plan d’action de prévention qui tient compte de ces facteurs psychosociaux ;
- Mettre en œuvre des mesures correctives concrètes pour diminuer ces risques ;
- Impliquer activement les travailleurs et leurs représentants dans cette démarche ;
- Assurer une traçabilité et une documentation complète de toutes les étapes (diagnostic, mesures, suivi).
Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions administratives ou légales. Plus encore, cela peut mener à des pertes humaines et financières significatives : absentéisme accru, roulement élevé, accidents secondaires, réputation ternie.
🔍 Pour approfondir les aspects légaux de la Loi 27, consultez cette fiche technique de la CNESST : Guide sur les responsabilités en SST liées aux RPS.
Par ailleurs, plusieurs études confirment les effets délétères des RPS sur la santé des travailleurs. Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne que le stress au travail est devenu un facteur majeur de maladie professionnelle, avec des impacts directs sur le cœur, le système immunitaire, et la santé mentale. (source)
Pourquoi le manufacturier est particulièrement concerné par la Loi 27 et la santé psychologique
Dans le secteur manufacturier, la pression est constante :
- Chaînes de production tendues,
- Pénurie de main-d’œuvre,
- Heures supplémentaires récurrentes,
- Quarts coupés ou prolongés,
- Tâches physiques exigeantes,
- Gestion souvent réactive aux imprévus.
Ces conditions créent un terrain fertile pour les risques psychosociaux. Surcharge chronique, stress, sentiment d’inefficacité, conflits entre collègues épuisés : c’est le quotidien de milliers de travailleurs de plancher.
Selon une étude publiée dans Industrial Health, la surcharge de travail est directement liée à des niveaux accrus de détresse psychologique chez les ouvriers de production. (source)
La Loi 27 impose ainsi une transformation culturelle : ne plus tolérer le « toujours plus avec moins » comme une norme. Elle reconnaît que la santé psychologique des travailleurs est aussi importante que leur sécurité physique.
Mais comment réduire la charge sans embaucher davantage tout en respectant la Loi 27?
Beaucoup d’entrepreneurs se posent cette question. Et c’est là que le virage intelligent se dessine. Voici des stratégies concrètes pour appliquer l’esprit de la Loi 27 sans devoir ajouter une ligne permanente à la masse salariale.
1. Revoir les priorités des tâches
Certaines tâches peuvent être faites moins souvent, automatisées, ou tout simplement éliminées. Un audit rapide des activités quotidiennes permet souvent de dégager du temps et de l’énergie.
2. Alléger les horaires sans nuire à la production
Intégrer des mini-pauses réelles, des temps tampons, ou alterner les postes physiques exigeants avec des tâches plus légères. Le tout peut se faire avec une simple réorganisation des quarts.
3. Introduire du renfort ponctuel avec Djob
Quand un pic de production survient ou qu’un employé est absent, inutile de surcharger les présents. La plateforme Djob permet de publier un quart et d’être jumelé en quelques minutes avec un travailleur autonome prêt à aider, sans lien d’emploi, sans entrevue, sans tracas. Vous payez pour ce que vous utilisez. Rien de plus.
4. Valoriser le travail d’équipe et le soutien mutuel
Former des tandems, répartir les tâches selon les forces, instaurer une culture où demander de l’aide est vu comme un signe de responsabilité. Cette approche diminue la pression individuelle tout en renforçant la cohésion.
5. Impliquer les employés dans la solution
Ceux qui font le travail savent où ça coince. En les impliquant dans la réflexion, vous augmentez leur engagement et trouvez des solutions réalistes. La Loi 27 encourage d’ailleurs cette co-construction des plans d’action.
Loi 27 : une obligation légale qui favorise la santé psychologique au travail
Respecter la Loi 27, c’est plus qu’éviter des sanctions ou des inspections. C’est l’occasion de :
- Fidéliser vos employés ;
- Réduire le roulement ;
- Diminuer l’absentéisme ;
- Améliorer la qualité et la productivité ;
- Renforcer votre marque employeur dans un contexte de rareté.
Et surtout, c’est reconnaître que vos employés ne sont pas des machines.
Du point de vue scientifique, on sait aujourd’hui qu’un environnement de travail sain améliore directement les performances. Une étude de l’Université Laval indique qu’un climat de travail positif réduit les risques de troubles musculosquelettiques et de maladies chroniques. (source)
La santé psychologique est donc non seulement un devoir moral, mais aussi un avantage stratégique. Et la Loi 27 devient l’outil légal pour y parvenir.
Comment Djob peut vous aider à être conforme à la Loi 27 et améliorer la santé psychologique de vos équipes
Djob est une solution concrète pour soulager vos équipes sans lourdeur administrative. En quelques clics, vous publiez un quart. En quelques minutes, un djobeur répond. Et vous évitez de tirer toujours sur les mêmes ressources internes.
- Pas de lien d’emploi ;
- Paiement rapide ;
- Zéro tolérance au no-show ;
- Notation des travailleurs ;
- Simplicité totale.
En utilisant Djob de façon stratégique, vous montrez que vous agissez conformément à la Loi 27, tout en protégeant la santé psychologique de vos équipes et votre marge bénéficiaire.
N’attendez pas d’avoir un autre Michel en burnout pour agir selon la Loi 27
La Loi 27 est entrée en vigueur. Elle est là pour rester. Et elle vous invite à un changement durable : considérer vos employés comme des humains, avec des limites, des besoins, et un potentiel.
Alléger la charge, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité. Et une responsabilité légale. Mais c’est aussi une stratégie gagnante pour toutes les entreprises manufacturières qui veulent durer.
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