Quand le salaire ne suffit plus

On a longtemps cru qu’un bon salaire réglait tout : attirer les candidats, fidéliser les employés, calmer les revendications. Mais surprise ! Aujourd’hui, même les chèques bien garnis ne font plus taire les insatisfactions. Ce que les travailleurs veulent vraiment ? De la flexibilité d’emploi.

Selon une enquête Zoom, 70 % des employés songeraient à quitter leur poste si on leur refusait cette flexibilité [4]. Pire encore pour les RH : la moitié des travailleurs canadiens seraient prêts à sacrifier une augmentation pour gagner en autonomie [2]. Bref, la nouvelle monnaie du marché du travail ne se compte pas seulement en dollars… mais en heures choisies.

La nouvelle devise du monde du travail

La flexibilité d’emploi, c’est un peu le bitcoin des RH : encore mal compris par certains gestionnaires, mais déjà perçu comme une valeur refuge par les travailleurs.

👉 Choisir son horaire.
👉 Décider où travailler.
👉 Jongler entre plusieurs missions sans se sentir coincé.

Pour beaucoup, cette liberté équivaut à une augmentation invisible, mais bien réelle. L’étude O’C-Tanner démontre que des employés insatisfaits de la flexibilité ont 5 fois plus de risques de burn-out [3]. À l’inverse, ceux qui bénéficient d’horaires adaptés se sentent plus concentrés (+64 %) et productifs (+39 %) [1]. En clair, offrir un peu de marge dans l’organisation rapporte gros.

Les attentes des travailleurs à la demande

Pour les djobeurs, la question ne se pose même plus. La flexibilité d’emploi n’est pas un bonus, c’est la base. Ils veulent :

• choisir leurs missions,

• déterminer leurs horaires,

• combiner travail et vie personnelle sans culpabilité.

Et on les comprend. Dans une époque où l’inflation gruge les portefeuilles et où l’équilibre vie-travail dépasse le salaire comme priorité (85 % vs 79 %) [5], la sécurité ne se mesure plus seulement en chèques de paie, mais en contrôle sur son temps.

Le résultat ? Des travailleurs plus engagés, moins stressés et plus enclins à rester… à condition que les RH jouent le jeu.

RH : adapter ou perdre

Pour les responsables RH, c’est le moment de réviser les manuels. Les entreprises qui refusent la flexibilité risquent le désengagement, la pénurie et un turnover qui coûte cher.

• 74 % des DRH considèrent la flexibilité comme un outil majeur pour attirer et retenir les talents [6].

• Dell a vu sa productivité bondir de 20 % après avoir instauré davantage de flexibilité [9].

• Google et Microsoft ont réduit leur taux de rotation grâce à des politiques souples [9].

Autrement dit, rester rigide, c’est se condamner à voir ses meilleurs talents partir chez la concurrence… ou chez Djob.

La flexibilité comme levier de performance

Offrir de la flexibilité d’emploi, ce n’est pas seulement faire plaisir aux employés ; c’est aussi miser sur la performance organisationnelle.

• Les employés flexibles sont 2,5 fois moins susceptibles de quitter leur poste [1].

• 86 % déclarent être plus heureux dans leur travail [4].

• Les inégalités se réduisent, notamment entre hommes et femmes dans les pays nordiques où la gestion autonome des horaires est répandue [10].

Et soyons honnêtes : un employé heureux, c’est un employé qui donne plus, qui reste plus longtemps et qui devient même ambassadeur de son organisation.

Flexibilité équitable : un enjeu clé

Attention toutefois : la flexibilité ne doit pas être perçue comme un privilège réservé à certains rôles. Le rapport O’C-Tanner 2024 rappelle qu’il faut parler de flexibilité équitable [3]. Autrement dit : donner de la marge à tous, pas seulement aux cols blancs avec ordinateur portable. Même en usine ou en service, des ajustements d’horaires, de quarts ou de missions ponctuelles peuvent changer la donne.

C’est ici que les plateformes comme Djob entrent en jeu : en permettant aux entreprises de publier rapidement des besoins temporaires et aux djobeurs de choisir ce qui correspond à leurs compétences et à leur horaire, elles offrent une flexibilité réelle et accessible.

Et Djob dans tout ça ?

Chez Djob, on connaît bien le poids de la flexibilité. On voit chaque jour des djobeurs qui choisissent un quart en entrepôt le samedi matin, une mission de saisie de données en soirée ou un remplacement éclair dans un resto.

Côté djobistes, la flexibilité est tout aussi cruciale : accéder rapidement à une main-d’œuvre motivée, sans s’enfermer dans des processus interminables. Résultat : tout le monde gagne en efficacité.

Djob agit comme le traducteur de ce nouveau langage du marché du travail : celui où le vrai salaire, c’est aussi la liberté de décider comment on veut travailler.

Conclusion

Alors, la flexibilité est-elle le nouveau salaire ? La réponse est claire : oui. Pas au sens traditionnel du terme, mais comme une monnaie symbolique qui pèse de plus en plus lourd dans la balance des choix professionnels.

Pour les RH, l’enjeu n’est plus seulement de fixer le bon montant sur la paie, mais d’offrir un cadre où la flexibilité d’emploi est reconnue, équitable et valorisée.

Et pour y arriver, des solutions existent déjà. Avec Djob, tu peux transformer cette flexibilité en avantage concret, aussi simple à gérer qu’à offrir. Car dans le monde du travail d’aujourd’hui, ne pas miser sur la flexibilité, c’est un peu comme payer en francs à l’ère du dollar : tu risques de te retrouver vite… dépassé.

Bibliographie (style APA)

1. Culture RH. (2023, février). Flexibilité et culture d’entreprise. Récupéré de https://culture-rh.com

2. Morgan McKinley. (2024, mars). Canadian employees seek flexibility. Récupéré de https://morganmckinley.com

3. O’C-Tanner. (2024). Global Culture Report – Equitable Flexibility. Récupéré de https://octanner.com

4. Zoom. (2024). Survey: Workers want flexible work. Récupéré de https://explore.zoom.us

5. Randstad. (2025). Workmonitor Report. Récupéré de https://research-live.com

6. Obea. (2024, mars). La flexibilité au travail. Récupéré de https://obea.fr

7. Ivanti. (2024). Everywhere Work Report. Récupéré de https://ivanti.com

8. ADP. (2024). Flexibilité au travail : une attente croissante. Récupéré de https://fr.adp.com

9. Vorecol. (2024, août). Flexibilité et rétention des talents. Récupéré de https://vorecol.com

10. Le Monde. (2024, octobre). L’autonomie dans la gestion du temps. Récupéré de https://lemonde.fr