Comment les Québécois en sont venus à cumuler un deuxième emploi pour joindre les deux bouts.

  • DJOB
  • 5
  • Posts
  • 5
  • Djobeur
  • 5
  • Comment les Québécois en sont venus à cumuler un deuxième emploi pour joindre les deux bouts.
3
Image d’un travailleur québécois fatigué jonglant entre deux emplois pour payer ses factures.

Avoir un deuxième emploi au Québec, ce n’est plus une option, c’est devenu une tendance lifestyle. On en parle comme du nouveau yoga : tout le monde s’y met, pas pour l’épanouissement personnel, mais pour réussir à payer le loyer avant la date limite. Parce que oui, en 2024, beaucoup de Québécois ne travaillent pas pour s’offrir des voyages ou des gadgets dernier cri : ils bossent une deuxième fois pour garder le frigo rempli. Et la question qui tue : comment en est-on arrivé là?

Contexte : le prix de la survie

Au Québec, près de 37 % des gens vivent de paie en paie ([Officiel] Statistique Canada, 2023). Traduction : si la paie n’arrive pas vendredi, on mange des nouilles jusqu’au lundi (et encore, celles en spécial). Dans certaines régions comme le Saguenay, un petit 3 ½ qui coûtait 540 $ avant la pandémie est maintenant rendu à 780 $ ([Officiel] SCHL, 2024). Résultat : les loyers engloutissent plus de 40 % du revenu familial moyen, laissant les familles jongler avec des dettes dignes d’une téléréalité.

Ajoutez à ça les taux d’intérêt qui ont fait bondir les paiements hypothécaires de 800 $ par mois en moyenne ([Officiel] Banque du Canada, 2023). Ce n’est pas une statistique abstraite : ça veut dire une facture d’électricité de moins payée, un panier d’épicerie plus petit, et surtout… un deuxième emploi en renfort.

Et c’est ici que Marie, 42 ans, entre en scène. Elle vient de perdre son emploi dans le commerce de détail. Son chômage couvre le strict minimum, alors elle n’a pas le choix : elle se tourne vers un revenu d’appoint. Parce que quand tu dois choisir entre payer ton loyer ou manger, « Netflix and chill » devient « Shift de soir et overtime ».

Le logement : ou comment ton appart décide de ta vie

Il fut un temps où 25 % du budget d’une famille servait à se loger. Aujourd’hui? On parle de 43 % ([Officiel] Statistique Canada, 2023). Résultat : impossible de respirer financièrement.

Un deuxième emploi devient donc le seul antidote à l’inflation immobilière. Mais soyons honnêtes : ce n’est pas un projet de vie que de passer ses soirées à livrer des sushis après une journée au bureau. Heureusement, des plateformes comme Djob simplifient la recherche d’un revenu d’appoint flexible, sans avoir à se battre avec 14 formulaires gouvernementaux. Parce que trouver un deuxième emploi, ça devrait être plus simple que de trouver un stationnement gratuit à Montréal.

Les dettes : quand ta carte de crédit brûle plus vite qu’une chandelle IKEA

Une étudiante québécoise sur deux jongle avec des dettes supérieures à 30 000 $ ([Science] UQAM, 2022). Et ce ne sont pas que les jeunes : même des médecins se retrouvent dans le rouge, selon les experts invités à Télé-Québec. On a normalisé le fait de « vivre à crédit », comme si MasterCard était une deuxième source de revenu légitime.

Le problème? Les intérêts ne pardonnent pas. À force de repousser l’inévitable, on finit par transformer une dette de 5 000 $ en 15 000 $ en quelques années. Ici encore, le fameux deuxième emploi sert de pansement. Et c’est là que Djob joue son rôle : permettre à Marie de trouver un revenu d’appoint qui correspond à ses compétences, plutôt que d’accepter le premier poste épuisant venu.

La fatigue sociale : on ne travaille pas deux fois pour le plaisir

Au-delà des chiffres, il y a l’usure. Les familles québécoises enchaînent deux jobs, trois si on compte le ménage et les enfants, et se retrouvent épuisées. Résultat : la classe moyenne s’effrite, la santé mentale se fragilise et les rêves de retraite s’évaporent.

C’est ici que le sarcasme devient ironie tragique : personne ne fantasme sur un deuxième emploi par amour du chiffon ou du quart de nuit. Mais quand le système ne suit plus, c’est devenu un rite de passage.

Là encore, une plateforme comme Djob aide à limiter les dégâts. Au lieu de courir après des annonces douteuses sur Marketplace, les gens peuvent cibler un revenu d’appoint adapté, sécuritaire et parfois même… motivant.

Solutions

Alors, comment sortir de ce cercle vicieux? D’abord, il faut arrêter de culpabiliser les ménages. Comme l’ont rappelé les experts de Télé-Québec, ce ne sont pas des choix individuels malheureux, mais bien un problème systémique.

Ensuite, miser sur l’éducation financière. Pas juste apprendre à « couper le café latté », mais comprendre les impacts des dettes, des taux d’intérêt et des choix budgétaires.

Enfin, du concret : un deuxième emploi reste la réalité de milliers de Québécois. Ici, Djob devient une solution pragmatique : une application où tu trouves rapidement un revenu d’appoint qui correspond à ta réalité, sans perdre encore plus d’énergie à chercher.

En résumé? Les Québécois n’ont pas choisi de travailler deux fois pour le plaisir du double uniforme. C’est la conséquence directe d’une économie où les loyers explosent, les dettes étouffent et les salaires stagnent.

Mais plutôt que de s’y résigner, il existe des façons d’alléger le fardeau. Djob, avec sa plateforme dédiée aux revenus d’appoint, offre une bouée concrète à ceux qui doivent s’accrocher en attendant de meilleures conditions économiques.

Parce qu’au final, personne ne rêve de passer ses soirées à additionner les shifts. Mais tant qu’il faut le faire, aussi bien trouver un deuxième emploi qui fait du sens.

Références (APA)

  • Banque du Canada. (2023). Rapport sur l’évolution des taux d’intérêt et du marché hypothécaire. Ottawa.
  • Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). (2024). Rapport sur le marché locatif au Québec. Ottawa.
  • Statistique Canada. (2023). Revenus et dépenses des ménages au Canada. Ottawa.
  • Télé-Québec. (2024, octobre). Une époque formidable – Les Québécois sont surendettés : 37 % d’entre eux vivent de paie en paie. Montréal.
  • Université du Québec à Montréal (UQAM). (2022). Étude sur l’endettement étudiant au Québec

 

Sébastien Simard

Inscrivez-vous en tant qu'entreprise ou travailleur indépendant

Vous avez déjà un compte? Connexion
svgexport-1 (1)

Je veux inscrire mon entreprise

*L’inscription se fait en moins de 5 minutes!

svgexport-1 (2)

Je veux m'inscrire en tant que travailleur

*Un profil complet est requis pour accéder aux offres disponibles.

Inscrivez-vous en tant qu'entreprise ou travailleur indépendant

Vous avez déjà un compte? Connexion
svgexport-1 (1)

Je veux inscrire mon entreprise

*L’inscription se fait en moins de 5 minutes!

svgexport-1 (2)

Je veux m'inscrire en tant que travailleur

*Un profil complet est requis pour accéder aux offres disponibles.