Quand recruter un employé devient un casse-tête
Trouver un bon employé au Québec, c’est devenu un sport de haute intensité.
CV qui se font rares. Entrevues qui s’annulent à la dernière minute. Candidats qui décrochent plus vite que ton Wi-Fi.
Et comme si ça ne suffisait pas, un nouveau joueur a changé la partie : l’économie à la demande.
👉 871 000 Canadiens occupaient un emploi principal dans la gig economy à la fin de 2022, selon Statistique Canada [1].
Autrement dit, presque un demi-million de personnes qui pourraient être des employés classiques… mais qui préfèrent la flexibilité.
Pour les RH, ça change tout.
L’économie à la demande en mode accéléré
La gig economy, c’est quoi ?
C’est l’ensemble des travailleurs qui choisissent des missions ponctuelles plutôt que des emplois permanents. Chauffeurs Uber. Livreurs DoorDash. Djobeurs qui font de la saisie de données, du service en restauration ou de l’aide en production.
Ce n’est pas marginal.
C’est un mouvement lourd.
- En 2022, 468 000 Canadiens ont utilisé une plateforme numérique pour travailler [2].
- Au Québec, la gig economy fait partie des provinces où la croissance est la plus rapide [6].
- Et selon Global News, près de 900 000 Canadiens gagnaient leur vie de cette façon en 2022 [4].
Résultat : les entreprises québécoises ne recrutent plus seulement contre leurs compétiteurs directs… mais aussi contre une application sur téléphone.
Pourquoi le recrutement d’un employé se complique
1. Flexibilité contre stabilité
Un employé traditionnel, c’est un horaire fixe, une paie toutes les deux semaines, des règles claires.
Un travailleur à la demande, c’est un horaire choisi, une paie rapide, la liberté de dire oui ou non.
Tu offres un poste 40 heures/semaine avec pauses café.
La gig economy offre 20 heures choisies + paiement instantané.
Qui gagne le duel ?
2. Un bassin de talents diversifié… mais mouvant
Beaucoup de nouveaux arrivants au Québec passent d’abord par l’économie à la demande [8].
C’est simple, accessible, et ça permet de commencer sans connaître parfaitement le marché local.
Problème : ça crée un bassin de talents fragmenté.
Tu rencontres des candidats brillants, mais ils n’ont pas forcément l’intention de s’engager longtemps.
3. Fidélisation en zone grise
Le gouvernement canadien le dit : les travailleurs atypiques échappent souvent aux protections des normes du travail [7].
Pas de sécurité. Peu d’avantages. Et beaucoup de mobilité.
Conséquence : quand tu réussis à recruter un employé, encore faut-il qu’il reste.
4. Le processus de recrutement à réinventer
Le vieux modèle « CV + entrevue + poste permanent » ne suffit plus.
Aujourd’hui, le recrutement se rapproche d’une période d’essai permanente.
Les entreprises testent, adaptent, ajustent.
Et les candidats aussi.
Les impacts directs pour les RH au Québec
👉 Hausse de la concurrence
Tu ne te bats plus seulement contre l’entreprise d’à côté. Tu te bats contre la promesse d’autonomie.
👉 Pression sur les conditions de travail
Pour recruter un employé, tu dois offrir plus qu’un salaire.
Formation, reconnaissance, équilibre de vie deviennent des must.
👉 Transformation des attentes
Les jeunes générations voient leur carrière comme un buffet : un peu de contrat, un peu de missions, et peut-être un poste stable… si ça leur chante.
👉 Repenser la fidélité
Avant, un bon employé restait 10 ans.
Aujourd’hui, s’il reste 2 ans, c’est déjà une victoire.
Recruter autrement : des pistes concrètes
1. Intégrer la flexibilité
Horaires modulables. Télétravail partiel. Quarts adaptés aux réalités familiales.
Ce qui était un « plus » devient un minimum pour attirer des talents.
2. Créer des parcours hybrides
Commence par proposer une mission temporaire.
Observe comment la personne travaille.
Puis transforme cette expérience en emploi permanent si les deux côtés sont satisfaits.
C’est exactement ce que permet une plateforme comme Djob : recruter à l’essai, sans paperasse inutile.
3. Valoriser la proposition employeur
Le salaire ne suffit pas.
Tu dois vendre une expérience.
Un climat de travail positif.
De la formation continue.
Un sentiment d’appartenance.
Bref : donner envie de rester, pas juste d’entrer.
4. Miser sur les bons outils
L’économie à la demande t’offre aussi un avantage : un vivier de talents prêt à l’action.
Avec Djob, tu peux tester en conditions réelles, découvrir des profils variés et recruter les meilleurs.
Recruter un employé : pas mission impossible
L’économie à la demande ne va pas disparaître.
Elle fait désormais partie du paysage du travail au Québec.
Alors, au lieu de la combattre, il vaut mieux l’apprivoiser.
👉 En intégrant la flexibilité.
👉 En acceptant des parcours moins linéaires.
👉 En utilisant les plateformes pour transformer un djobeur motivé en employé fidèle.
Recruter un employé, ce n’est plus remplir une chaise vide.
C’est construire une relation gagnant-gagnant dans un monde où la liberté a la cote.
Et ceux qui s’adapteront auront une longueur d’avance.
Parce qu’au fond, le recrutement, c’est comme une partie de Tetris : il ne suffit pas d’avoir les bonnes pièces.
Il faut aussi savoir les placer au bon moment.
Djob, une nouvelle façon de recruter au Québec
Le recrutement au Québec n’a jamais été aussi complexe : CV rares, attentes changeantes et concurrence directe avec l’économie à la demande. Pourtant, ce nouveau contexte ouvre aussi une opportunité.
Avec Djob, tu peux transformer la gig economy en alliée. La plateforme te permet de tester des talents en conditions réelles, sur des missions ponctuelles, avant de bâtir une relation durable. Tu gagnes en flexibilité, les candidats gagnent en autonomie, et chacun avance sans lourdeur administrative.
Recruter un employé ne doit plus être un pari risqué. Avec Djob, tu disposes d’un outil concret pour attirer, évaluer et fidéliser les bons profils — en transformant la liberté recherchée par les travailleurs en avantage compétitif pour ton entreprise.
Références
- Statistics Canada. (2024, March 4). Defining and measuring the gig economy using survey data.
- Statistics Canada. (2023, December). Working in the gig economy – Statistical concepts and data.
- Staffing Industry News. (2024, March). Canada reports 871,000 did gig work as main job.
- Global News. (2024, March). Nearly 900K Canadians did gig work as main job.
- Fraser Institute. (2025, May). The Gig Economy and Precarious Work.
- Visa. (2024, October). Understanding Canada’s rapidly expanding gig workforce.
- Government of Canada. (2022, August). Federal labour standards protections for non-standard workers.
- TRIEC. (2022). Six Trends Shaping Immigrant Labour Market Integration.
- International Bar Association. (2019). On-Demand Economy Report.
- GSEF. (2018). Workers in the Global Gig Economy.