Pas d’expérience québécoise ? Pas de problème : voici la méthode Djob.

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Travailleur nouvel arrivant au Québec effectuant une mission courte dans une PME locale

Tu débarques au Québec avec des compétences en béton, un diplôme qui pèse dans un sac à dos déjà trop lourd, et une motivation qui ferait rougir un réacteur. Et pourtant, premier mur: « Avez-vous de l’expérience… québécoise? » Question simple, effet boomerang. Bonne nouvelle: il existe une façon pragmatique de contourner ce filtre culturel sans attendre la Saint-Glinglin. Elle s’appelle travailler, ici, vite, à petite dose mais souvent, devant des employeurs qui te voient réellement à l’œuvre. Et c’est précisément là que Djob devient utile.

Le vrai obstacle : la perception du risque

Le nœud du problème n’est pas que tes compétences n’existent pas. Le Québec le dit clairement: tes acquis et tes études peuvent être évalués et comparés au système local, via l’évaluation comparative et, selon les professions, des démarches de reconnaissance. C’est long? Parfois. C’est faisable? Oui, étape par étape, cadre officiel à l’appui. Pendant que la machine administrative tourne, le marché du travail, lui, n’attend pas. Les données publiques montrent un écart encore réel entre l’intégration rapide des personnes nées au Québec et celle des personnes immigrantes. Le message implicite des recruteurs est assez constant: ils veulent réduire le risque. Rien de personnel; c’est un réflexe d’entreprise.

Risque perçu numéro un: « Je ne sais pas si cette personne connaît nos façons de faire. » Traduction: normes locales, communication, références ici. Le plus court chemin pour calmer ces doutes reste de… travailler ici. Pas trois ans plus tard. Maintenant. La logique est simple. Tu accomplis des missions courtes. Tu livres. Tu reviens. L’employeur te revoit, puis un autre, puis un autre. À la dixième mission, tu n’es plus un CV exotique; tu es « la personne fiable qui règle nos mardis ». Tu deviens un visage, un style, une référence locale. Cette répétition crée trois effets: visibilité, preuve sociale et timing. Visibilité, parce que dix gestionnaires t’ont vu en vrai. Preuve sociale, parce qu’ils peuvent se parler entre eux. Timing, parce que lorsqu’un poste s’ouvre, ils pensent d’abord à qui a déjà performé chez eux.

On entend souvent que les agences de placement sont l’unique raccourci. Pas forcément. Au Québec, ces agences fonctionnent sous permis et répondent à des règles claires. C’est une voie possible, mais elle n’est pas la seule. Si tu es travailleur autonome, tu peux choisir une mécanique plus directe: enchaîner des mandats ponctuels, facturer légalement, constituer un portefeuille de références locales, puis te faire recruter en bonne et due forme par… ceux qui t’ont déjà vu travailler. Pas de théorie, du terrain.

Djob : la voie rapide vers l’expérience québécoise

C’est exactement l’usage “malin” de Djob. La plateforme te met face à des besoins concrets, un quart de travail à la fois. Tu sélectionnes, tu te présentes, tu livres. Tu répètes. De mission en mission, tu accumules la seule “expérience québécoise” qui compte vraiment pour convaincre: la tienne, observable, validée par des gestionnaires d’ici. Tu te fais connaître, tu te fais recommander, et quand un poste partiel ou temps plein s’ouvre, tu es déjà dans la courte liste, parfois dans la tête du gestionnaire avant même la publication de l’offre.

Pendant ce temps, tu avances aussi sur le volet administratif. Tu fais évaluer tes diplômes si nécessaire, tu vérifies si ta profession est réglementée, tu contactes l’ordre professionnel, tu constitues le dossier demandé. Les ressources officielles existent et elles sont claires: le gouvernement du Québec explique les étapes de reconnaissance des compétences, et le gouvernement du Canada fournit l’outil pour les titres étrangers ainsi que des services gratuits d’intégration et d’employabilité. Résultat: tu progresses sur deux rails. Le rail “papier” pour sécuriser le long terme. Le rail “pratique” pour gagner des revenus, bâtir des références locales et réduire le risque perçu par les employeurs.

Reste un point sensible: la discrimination. Ici, la règle est nette. La Charte québécoise interdit la discrimination en emploi. La CDPDJ outille les employeurs pour éviter les exigences illégitimes. Est-ce qu’une demande d’“expérience québécoise” stricte peut parfois ressembler à un filtre culturel inutile? Oui. Est-ce que tu dois attendre que tout le monde lise les guides avant d’agir? Non. Le projet, c’est de rendre la question obsolète en exposant ton travail au regard d’employeurs d’ici, souvent plusieurs fois par semaine.

Les bons réflexes pour accélérer ton intégration

Concrètement, comment t’y prendre? D’abord, clarifie ta proposition de valeur: ce que tu fais mieux que la moyenne, en mots simples. Ensuite, concentre tes premières missions sur des environnements où l’apprentissage culturel est rapide: équipes petites, tâches bien définies, livrables visibles. Troisième réflexe: demande un court retour écrit après chaque mandat. Deux phrases suffisent pour devenir une référence locale. Quatrième réflexe: maintiens un rythme. Le marché adore la régularité; elle signale la fiabilité. Cinquième réflexe: continue tes démarches de reconnaissance en parallèle. Lorsque l’occasion d’un poste permanent surgit, tu auras déjà la plupart des pièces en main.

Et Djob dans tout ça? Il sert de multiplicateur. Tu n’attends pas qu’on te découvre; tu t’exposes, dans de vraies missions, auprès d’une douzaine d’entreprises plutôt qu’une. Tes compétences cessent d’être un “pari” et deviennent une “habitude” pour plusieurs employeurs. C’est là que les offres tombent, souvent sans grand bruit: “On ouvre un poste, ça t’intéresse?” Tu dis oui si ça te convient, tu dis non si ce n’est pas le moment. Souveraineté totale.

Envie d’accélérer cette trajectoire? Ouvre un compte Djob, paramètre ton profil, choisis trois missions cette semaine, livre propre, demande un retour. Puis recommence. Une intégration réussie n’est pas un coup d’éclat; c’est un enchaînement d’occasions bien choisies.

Références 

  • Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. (s. d.). Recruter sans discriminer – Guide de l’employeur. https://www.cdpdj.qc.ca/ cdpdj.qc.ca
  • Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. (s. d.). Cahier 3 – L’entrevue d’embauche. https://www.cdpdj.qc.ca/ cdpdj.qc.ca
  • Gouvernement du Canada. (s. d.). Reconnaissance des titres de compétences étrangers. https://www.canada.ca/ Gouvernement du Canada
  • Gouvernement du Canada. (2025). Trouver un emploi au Canada en tant que nouvel arrivant. https://www.guichetemplois.gc.ca/ Guichet-Emplois
  • Gouvernement du Québec – MIFI. (2023-2024). Faire reconnaître ses compétences acquises à l’étranger; Programme d’aide à la reconnaissance des compétences. https://www.quebec.ca/ Québec+1
  • Institut de la statistique du Québec. (2024). Bilan du marché du travail au Québec 2024. https://statistique.quebec.ca/ statistique.quebec.ca

Institut du Québec. (2025). Bilan 2024 de l’emploi au Québec. https://institutduquebec.ca/ institutduquebec.ca

Beatrice Beauchamp

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